01sept

UTMB 2016

UTMB 2016
L’objectif en arrivant sur la ligne de départ à Chamonix est ambitieux. J’envisage de faire le tour de la grosse bosse en moins de 24 heures voir éventuellement d’aller décrocher un top 10 ! Je sais qu’une des clés de ce parcours réside dans les portions roulantes, dans la grande descente jusqu’au pied de Champex, mais également dans son départ ultra rapide et qui plus est à 18h… Bref, pas mal de paramètres qu’il va falloir négocier au mieux pour espérer bien figurer.

A la pédale 73 on est un peu long dans les prises de décision… Il nous aura fallu pas loin de 3 ans pour trouver le créneaux nécessaire à torcher cette King Line. On parle ici de la traversée des Alpes, par tous les grands cols, les mêmes qui ont déchaîné Patrick chene (et moi même) pendant un paquet de mois de juillets de mon enfance !

Dernier col – Bocca d’Usciolu – et quelques larmes roulent sur mes joues… Ca y est, Conca n’est plus qu’à une poignée de mètres. Devant le panneau indiquant la fin du GR20, 4 belges à gros sacs à dos nous regardent avec étonnement : « vous avez fait TOUT le GR ? Comme ça ? Mais vous avez rien dans vos sacs ?! »… Attends l’ami, on va t’expliquer…

Le grand raid 73, première course de la saison pour marquer la fin de la préparation générale. Une course à la maison, 100 % saucisson, dans un décor de rêve avec une organisation au top et plein de potes et de connaissances sur le parcours. Que demander de plus ?

L’échappée belle, je l’ai suivi à distance en 2013 depuis la Chine. A ce moment-là, avec Anne, on pédalait en direction de Singapour depuis 8 mois. Cette première édition avait été une boucherie ! Et immanquablement, ça avait commencé à jazzer : course trop dure, trop technique, trop dangereuse… Les signes indéniables d’une grande course !

Ça fait bien longtemps qu’il ne se passe plus grand-chose sur ce site. Ça commence un peu à sentir le renfermé !!! Etant donné que de nombreux fans en délire me réclament jour après jour une mise à jour, je vais essayer de m’y atteler. En réalité, c’est surtout M. C, un illustre chercheur en fenêtre, qui est en manque terrible de ma plume rigolarde !!!

8h30, je prends la route tout seul, sans Anne qui vient de reprendre le travail. Un nouveau travail ! Je descends l’interminable cours Jean Jaures, le même que nous avions emprunté en Février 2013, sous la neige, en partance pour Singapour. Aujourd’hui, l’objectif est plus modeste. Je pars en Corse, à Bonifacio, retrouver un pote qui vit là-bas.

Depuis un mois, il est de notoriété publique que les conditions de montagne dans le massif du mont blanc sont, je cite, « monstre bonnes !!! ». C’est bien simple, depuis un mois, il y a plus de monde dans la face nord des Grandes Jorasses (15 sorties rentrées en 1 mois sur camptocamp, new world record !!!) que dans la voie normale de l’aiguille du tour. Où va le monde ?