Après les pistes marocaines… les cols corses !
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(Cliquez sur la carte pour plus d’infos sur les campings et les différentes étapes)
On était prévenu, les routes corses à vélo, y a plus facile. Tu m’étonnes. Commençons par les chiffres :
- 8 jours de pédalage
- 500 Km
- 10000 m de dénivelé positif
- 15 cols
[singlepic id=904 w=213 h=160 float=left]Autant vous dire que les kilomètres de plat, on les cherche encore… Bon, donc, la corse à vélo, c’est dur. C’est dur mais c’est beau. Disons le tout de suite, ce coin de la France a vraiment de la gueule.
Les plages sont superbes comme à Saleccia par exemple (même si pour nous il y avait une barricade d’algues pour nous barrer l’accès à la mer…). La côte ouest, déchirée et vertigineuse du côté de Porto et Piana est absolument magnifique tout comme l’intérieur de la Corse
[singlepic id=921 w=213 h=160 float=right]A vélo, on a bien le temps d’apprécier également la végétation. C’est dingue ce que ça peut être vert malgré le cagnard et la blue attitude du ciel. Au nord on était accompagné par des centaines d’oliviers et de figuiers qui poussent de partout le long des routes. Plus dans les terres, c’était les châtaigniers et les eucalyptus qui nous tenaient compagnie.
[singlepic id=924 w=213 h=160 float=left]Notre séjour a débuté par des routes côtières. Les vues sont superbes, les possibilités de se baigner nombreuses mais la densité de voitures nous a un peu pesée. Au final, je pense que le calme de l’intérieur de la Corse nous a davantage séduits d’autant que tous les deux préférons nous baigner en rivière qu’en mer.[singlepic id=945 w=213 h=160 float=right]
J’ai trouvé dans les villages de montagnes l’image de la Corse telle que je me l’imaginais… Un vrai cliché ! [singlepic id=905 w=213 h=160 float=left]Les vieux sur un banc de pierre à l’ombre d’un châtaignier, les parties de belote à la terrasse d’un café, les panneaux de signalisations truffés de plombs…Une chose remarquable que nous avons trouvée et qu’on ne voit pas vraiment sur le continent c’est l’intergénérationnalité (putain, promis je ressors pas un mot aussi compliqué avant plusieurs mois) des relations. C’est particulièrement marquant sur les terrasses des cafés où l’on trouve fréquemment 3 générations en train de jouer ensemble à la belote .
Bon, voilà. On a beaucoup aimé la Corse. Maintenant, soyons honnêtes, je n’ai pas peur de le dire (enfin si, un peu en fait), on a eu un peu (beaucoup) plus de mal avec LES corses. Alors évidemment, il y a plein de corses gentils, accueillants, souriants… normaux quoi ! En revanche, la probabilité de tomber sur un grincheux, aigri, mal aimable voire carrément agressif, est, je trouve, franchement élevée dans ce coin de la France. Ça crache pas mal dans la soupe par ici (la soupe, c’est nous, les touristes).
Salut,
Bin dis donc ça en fait du chemin tout ça. On a du y être en même temps j’en reviens à peine du 7 au 16 Août d’ailleurs j’ai du te croiser (j’ai vu des vélo très chargés t’étais peut être dans le lot). J’ai fait le camping les Oliviers à l’Île Rousse, Piana, Porto, Porto Vecchio, Saint Florent et Bonifaccio bien sûr. T’as du sacrément pédalé parce que déjà qu’en voiture c’est long et pas évident !!! En tout cas c’est top, si j’y retourne ce serait pour le GR20 peut être.
Yoann
Bonjour,
Je projette un tour de la Corse en VTT cet été. Vous serait-il possible de nous renseigner sur les campings que vous avez choisis?
Merci
Merci pour cet article, il nous a été bien utile pour tracer l’itinéraire de notre tour de Corse.
ET AUSSI, un grand merci d’avoir partager votre voyage autour du monde qui m’a tant fait rêver l’année passée !